Vie pratique au Guatemala

Passeport obligatoire et valide au moins 6 mois après la date d’entrée au Guatemala.

Pas de visa nécessaire pour un séjour de moins de 90 jours pour les ressortissants français et européens.

Hiver : -7h par rapport à la France. Été : -8h par rapport à la France (le Guatemala n’applique pas l’heure d’été)

Quetzal guatémaltèque (GTQ) (1€ ≈ 8,5 GTQ, taux variable).

Il est recommandé de changer des euros dans les banques ou bureaux de change en ville. Les dollars américains sont parfois acceptés. Les cartes bancaires (Visa et Mastercard principalement) sont acceptées dans les grandes villes et les hôtels. Privilégiez les espèces en zones rurales.

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Bonne dans les villes, plus aléatoire en zone rurale.

La Wi-Fi est disponible dans la plupart des hôtels, cafés et restaurants touristiques.

Type A et B (comme aux États-Unis). Un adaptateur est nécessaire pour les prises européennes.

Le Guatemala a un taux de criminalité élevé, en particulier dans la capitale et certaines zones rurales isolées. Pour éviter tout danger prenez les précautions suivantes : évitez de circuler la nuit, surtout à pied, ne portez pas d’objets de valeur ostensibles, utilisez des taxis officiels ou Uber dans les grandes villes. Certaines zones reculées du pays, notamment proches des frontières avec le Honduras et le Salvador, sont à éviter.

La gestion des déchets au Guatemala est un défi majeur, notamment en raison du manque d’infrastructures adaptées pour le tri et le recyclage. Dans les grandes villes comme Guatemala Ciudad ou Antigua, des services de collecte existent, mais ils sont souvent insuffisants et de nombreux déchets finissent dans des décharges à ciel ouvert. À la campagne et dans les petites localités, l’absence de systèmes de gestion efficaces pousse encore une grande partie de la population à brûler ses déchets ou à les jeter dans la nature. Veillez à toujours ramener vos déchets avec vous et les jetez dans la poubelle adéquate.

Le Guatemala fait face à plusieurs défis environnementaux de grande ampleur. La déforestation est un problème critique, en particulier dans la région du Péten, où des milliers d'hectares de forêt tropicale disparaissent chaque année sous l’effet de l’agriculture intensive, de l’élevage et de l’exploitation illégale du bois. Cette destruction menace directement la biodiversité exceptionnelle du pays, notamment des espèces comme le jaguar ou le quetzal, oiseau emblématique du Guatemala. Par ailleurs, la pollution des eaux est un enjeu majeur, avec des rivières et des lacs contaminés par les déchets plastiques et les rejets industriels. Le lac Atitlán, pourtant l’un des plus beaux du monde, est régulièrement touché par des marées d’algues toxiques causées par la pollution domestique et agricole. Enfin, l’exploitation minière représente une menace pour l’environnement et les populations locales, certaines compagnies exploitant l’or ou le nickel sans respect des normes écologiques, polluant les sols et mettant en péril les communautés indigènes vivant à proximité des sites miniers. Pour lutter contre ces problèmes, plusieurs organisations environnementales et collectifs citoyens se mobilisent pour protéger les écosystèmes du pays et promouvoir un tourisme plus responsable.