La Corse surnommée "l'île de beauté", possède une culture riche et unique, influencée par son histoire, ses paysages et son identité insulaire. Les Corses sont connus pour leur forte identité et leur attachement à leurs racines.
La famille est au cœur de la vie corse, et les repas partagés sont des moments sacrés. Les Corses se réunissent souvent autour d’une grande table pour déguster des plats faits maison, où chaque membre de la famille a son rôle. Les traditions de transmission des savoir-faire, comme la cuisine ou l'artisanat, sont essentielles. Les anciens racontent des histoires et des légendes aux jeunes générations, assurant ainsi la continuité des traditions.
La Corse est une région riche en célébrations. Par exemple, la Fête de la Saint-Jean (24 juin) est célébrée par des feux de joie, des chants et des danses, symbolisant le solstice d'été. Les fêtes de village, comme la Fête de la Saint-Érasme à Cap Corse, sont également des occasions de rassembler la communauté autour de repas, de musique et de traditions. La Fête du Castagnu, célébrée en automne, met à l’honneur la châtaigne, ingrédient essentiel de la cuisine corse, avec des dégustations de plats et des activités artisanales.
La chanson polyphonique corse est une forme d’art unique, où plusieurs voix se mêlent pour créer des harmonies riches. Ces chants sont souvent interprétés lors des fêtes et des cérémonies, rendant hommage à l’histoire et à la culture de l’île. Les groupes comme I Muvrini ou A Filetta ont contribué à populariser ce genre musical en dehors de l'île.
La culture corse est également marquée par des croyances populaires et des superstitions, qui se perpétuent de générations en générations. L’ochju (le mauvais œil) est une croyance très ancrée dans l’île. Par exemple, il est courant d'invoquer la protection des saints lors de certaines rites et de porter des amulettes pour contrer le mauvais oeil. Il existe entre autres l'Oeil de Sainte-Lucie, l'opercule d'un coquillage que l'on peut trouver sur certaines plages. Selon la légende, on raconte que ce serait une jeune femme de Syracuse qui, accusée par son fiancé d’être trop pieuse, se serait arraché les yeux et les auraient jetés à la mer. La Vierge Marie lui aurait ensuite rendu la vue en remerciement de sa foi.