Par sa position géographique, la Norvège est exposée aux pollutions que véhiculent les vents ou la mer. Aujourd'hui, pour atteindre les objectifs environnementaux qu'elle s'est fixés, la Norvège est très dépendante de la coopération internationale.
Elle a mis l'accent sur le changement climatique, les risques chimiques et la biodiversité.
Elle insiste, auprès du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) pour que soient augmentés les moyens scientifiques d'évaluation des problèmes environnementaux, les transferts de technologie vers les pays en voie de développement et, enfin, le financement des actions menées par l'ONU.
L'un des objectifs principaux étant de mettre en place une gestion saine de l'environnement et de la biodiversité à l'échelle de la planète.
En 2007, 20 milliards de couronnes norvégiennes ont été consacrées aux énergies renouvelables et alternatives (études, mise en œuvre...).
Aujourd'hui, la production électrique de la Norvège dépend de ses ressources hydrauliques. La quantité d'électricité importée croit d'année en année. Le gouvernement espère que, bientôt, 50% de l'électricité consommée sera d'origine renouvelable. On a, pour cela, créé ENOVA, une agence pour les économies d'énergie et la promotion des énergies renouvelables.
L'industrie pétrolière et gazière offshore est une source majeure de revenus pour la Norvège, mais elle pose également des défis environnementaux, tels que les risques de marée noire, la perturbation des écosystèmes marins et les émissions de gaz à effet de serre.
La Norvège est confrontée à des problèmes de pollution de l'eau, principalement dus aux rejets industriels, à l'agriculture et à l'aquaculture. Les émissions de nutriments, les pesticides et les métaux lourds peuvent affecter la qualité de l'eau.